Une anthropologie du tatouage contemporain d’Elise Müller

Une anthropologie du tatouage contemporain d’Elise Müller

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Elise Müller a publié un mémoire intitulé « Une anthropologie du tatouage contemporain : parcours de porteurs d’encres », aux éditions L’Harmattan. Sous la direction de son directeur de thèse, David Le Breton, elle a dressé les principales motivations des personnes qui se font tatouer aujourd’hui.

Elise est une docteure spécialisée en socio-anthropologie, mais elle s’intéresse tout particulièrement au corps. En outre, elle a suivi une formation en ethno-esthétique. Son directeur de thèse est un personnage bien connu des médias : David Le Breton, socio-anthropologue réputé pour ses recherches sur les représentations et les utilisations du corps humain.

Interview par Alexandra Bay publié sur Inkage

Histoire d’une pratique

Le premier chapitre du livre brosse un tableau historique du tatouage. Ce tour d’horizon s’avère indispensable pour le lecteur débutant, car il découvre que le tatouage était un rituel initiatique dans plusieurs ethnies. Par contre, l’encre n’a jamais réellement été populaire en Europe. Elise Müller cite une étude de Cesare Lumbroso intitulée « L’Homme criminel » (1885), où il affirme « …qu’au vu de sa fréquence chez les détenus le tatouage constitue un indice juridique ».

À partir de ces récits, elle a identifié cinq raisons qui poussent les gens à se faire tatouer : franchir une nouvelle étape dans leur vie, exprimer leurs valeurs, renforcer leur identité, créer leur propre mythe ou simplement par esthétisme.

On peut également citer les travaux d’Alexandre Lacassagne, une autre autorité en la matière, qui avance l’hypothèse que le tatouage serait un moyen pour les personnes analphabètes d’exprimer certaines idées. Cela explique en partie la perception souvent négative du tatouage en France.

Parcours de porteurs d’encre

Elise Müller s’attaque ensuite au cœur de sa thèse en présentant les résultats de ses entretiens avec des personnes tatouées. À partir de ces récits, elle a identifié cinq raisons qui poussent les gens à se faire tatouer : franchir une nouvelle étape dans leur vie, exprimer leurs valeurs, renforcer leur identité, créer leur propre mythe ou simplement par esthétisme. Les différents profils de tatoués sont bien définis et les explications d’Elise sont captivantes. Il est facile de s’identifier à chacun de ces types. Toutefois, saisir l’intensité de ces récits personnels s’avère compliqué, car les mots ne peuvent égaler l’expérience vécue. Je pense que cette explication atténue l’impact de cet acte.

Loin d’être une mutilation infligée à un corps fabriqué par les parents, le tatouage est un appel à suivre son propre chemin, à vivre sa propre existence. […]

La conclusion est excellemment rédigée par Pascal Tourain, l’homme tatoué. D’ailleurs, je cite son anecdote… – une dame lui aurait demandé, un peu effrayée à la vue de son corps recouvert de tatouages :  » Rassurez-moi monsieur, ce ne sont pas des vrais, ça s’en va ? « . Il lui aurait alors répondu « Si, Madame, c’est du définitif, mais du définitif sur du provisoire ». Cette belle phrase de Pascal nous rappelle notre existence temporaire sur Terre. Ainsi, les opinions des autres et les considérations esthétiques semblent particulièrement futiles en regard de ce qui est inéluctable.

Elise conclut  » Loin d’être une mutilation infligée à un corps fabriqué par les parents, le tatouage est un appel à suivre son propre chemin, à vivre sa propre existence. […] Porter des encres, alors, ce serait, finalement, se sentir définitivement libre d’être soi. « 

J’ai choisi d’approfondir mes recherches dans le cadre d’un doctorat – en sociologie, cette fois, afin de donner la parole aux tatoués d’aujourd’hui – par le biais d’une longue enquête de terrain.

Interview d’Elise Müller

Alexandra Bay : Bonjour Élise. Peux-tu nous raconter ton parcours académique ? Pourquoi as-tu choisi d’étudier la sociologie et en particulier le phénomène du tatouage ?

Elise Müller : Bonjour Alexandra. Et merci pour cette interview. Mon parcours est un peu atypique. Après un bac scientifique, j’ai choisi de m’orienter vers une école d’arts appliqués, l’ENSAAMA. J’y ai obtenu un BTS de Design Textile. J’ai poursuivi ensuite par des études d’arts plastiques et, en parallèle, d’ethno-esthétique.

En maîtrise, je me suis intéressée de près aux influences des arts dits « premiers » sur les arts plastiques occidentaux depuis l’aube du 20e siècle jusqu’à nos jours. À cette occasion, j’ai pu croiser les regards en allant à la rencontre d’artistes contemporains africains, pour examiner l’influence de la demande occidentale (gorgée d’à priori et de stéréotypes) sur leur production.

J’ai choisi de poursuivre dans cette voie en DEA en étudiant le succès de la tendance « ethnique » dans notre société. À cette occasion, je me suis penchée sur l’histoire du goût très ancien des Occidentaux pour  « l’exotisme ». Puis j’ai tenté de déterminer les raisons d’un engouement toujours aussi vivace. J’ai consacré une partie importante de ce mémoire au tatouage.

Ma thèse de doctorat s’intitulait « Poétique du ‘sauvage’- Une pratique du tatouage contemporain ». J’y étudiai alors exclusivement les tatouages d’inspiration « ethnique ».

J’ai choisi d’approfondir mes recherches dans le cadre d’un doctorat – en sociologie, cette fois, af,in de donner la parole aux tatoués d’aujourd’hui – par le biais d’une longue enquête de terrain. Ma thèse de doctorat s’intitulait « Poétique du ‘sauvage’- Une pratique du tatouage contemporain ». J’y étudiai alors exclusivement les tatouages d’inspiration « ethnique ».

À l’issue de la soutenance, L’Harmattan m’a commandé un essai sur le tatouage contemporain d’une manière plus générale. Cet ouvrage a donc donné lieu à une seconde enquête à l’occasion de laquelle j’ai interviewé de nombreux tatoués « non-ethniques ».

Dans le cadre de ma recherche, il m’est arrivé de rencontrer des catholiques qui se disaient attirés par le tatouage, mais qui ne passaient pas à l’acte à cause de l’interdit biblique.

A.B. : Ton directeur de thèse est David Le Breton. Cela a-t-il ajouté une pression supplémentaire pour la réussite de ton mémoire ?

Elise Müller : Non, bien au contraire ! Je vis à Paris mais ai choisi de m’inscrire à la fac de Strasbourg pour pouvoir travailler sous sa direction. C’était une merveilleuse surprise qu’il accepte de me suivre malgré la distance ! Et malgré ses multiples occupations. C’est un chercheur éminent mais aussi très humble. Travailler avec lui m’a énormément appris. Et sa conception de la recherche était parfaite pour moi. Il ne m’a pas contrainte à rédiger une thèse purement académique.

Au contraire, il m’a permis de partir véritablement à la découverte du monde du tatouage sans m’alourdir de concepts théoriques trop abstraits. Il m’a toujours encouragée. Puisque je travaillais à côté, et que j’ai rencontré à cette époque de nombreux soucis de santé, mon doctorat a pris beaucoup de temps. J’ai plusieurs fois été tentée d’abandonner… Mais à chaque fois, il l’a senti et m’a encouragée à croire en moi. Je crois qu’aujourd’hui il est fier de moi ! Et il me suit toujours de loin, et donne régulièrement mon contact lorsqu’on lui propose un projet qu’il n’aurait pas le temps de mener lui-même.

A.B. : Combien de temps as-tu passé à travailler sur ta thèse ? Comment as-tu abordé l’étude de l’histoire du tatouage ?

Elise Müller : Près de 7 ans ! Pour l’histoire du tatouage, je me suis lancée dans une longue recherche bibliographique. On trouve beaucoup de références sur le sujet, car, depuis l’ère des grandes découvertes, le tatouage intrigue ! Cette phase de la recherche m’a vraiment passionnée.

En revanche, au moment de la colonisation, la Bible a servi de prétexte, si on peut dire, pour éradiquer toute pratique jugée païenne, voire hérétique.

A.B. : Le chapitre « Petit aperçu » aborde l’influence considérable qu’a exercée la religion pour faire disparaître ce rituel. Pourtant, il me semble que ni la Bible ni le Coran n’interdisent formellement le tatouage.

Elise Müller : Je dois te contredire… Il est vrai que le Coran n’interdit pas explicitement le tatouage, en revanche, la Bible, si. En effet, le Lévitique (19:28) indique : “Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel.” Certaines traductions précisent même « vous ne vous ferez point de tatouage».

Dans le cadre de ma recherche, il m’est arrivé de rencontrer des catholiques qui se disaient attirés par le tatouage, mais qui ne passaient pas à l’acte à cause de l’interdit biblique. Mais c’est assez rare, aujourd’hui. En revanche, au moment de la colonisation, la Bible a servi de prétexte, si on peut dire, pour éradiquer toute pratique jugée païenne, voire hérétique. Dont le tatouage! Notamment pour ces fonctions thérapeutiques, prophylactiques ou encore de protection.

Le tatouage constituait un élément important des rites de passage. Il rendait aussi visible l’appartenance clanique. Il constituait donc un obstacle à la christianisation, car il était au cœur de traditions bien opposées à la tradition judéo-chrétienne.

A.B. : Comment est perçue la pratique du tatouage aux U.S.A ? Est-elle vraiment démocratisée ? Tu évoques une étude, page 34, sur les conduites à risques des adolescents tatoués et percés.

Elise Müller : Je n’ai pas étudié de près le tatouage aux USA. Cependant, je sais comme nous tous, que le tatouage est bien mieux toléré dans les grandes villes américaines que chez nous. Mais je ne suis pas sûre qu’on puisse généraliser non plus.

Dans les petites villes, notamment celles qui sont fort influencées par la religion, les choses sont sans doute différentes. Il me semble que l’étude dont tu parles, et que je cite, illustre bien le fait que certains raccourcis demeurent. Il est vrai que ceux qui sont moins frileux pour leur corps sont moins frileux pour le tatouage !

Mais de là à dire que se faire tatouer ou percer peut constituer un indice de prédisposition aux conduites à risque… Je ne suis pas d’accord avec ça. Être tatoué ne met pas dans une case. Cela ne modifie pas, ou alors très peu, la sensibilité et la personnalité. Et j’ai rencontré plein de tatoués qui ont commencé jeunes et qui sont tout à fait équilibrés ! Et aussi plein de non tatoués perturbés !

Si je cite cette étude, c’est précisément pour évoquer les raccourcis qui sont parfois faits quand il s’agit d’intervenir sur son corps de manière douloureuse, en particulier au moment de l’adolescence. Selon moi, il n’y a pas de lien systématique entre coupures volontaires et tatouages. Mais il arrive que des individus qui se coupaient ados recouvrent leurs cicatrices une fois devenus adultes par des marques choisies et mieux assumées.

Je crois qu’il demeure, malgré tout, une forme de « norme » dans le tatouage féminin. Et aussi une norme dans le tatouage masculin !

A.B. : Peux-tu m’en dire plus sur ces études anglophones (page 44) ? Selon elles, la femme tatouée s’adapte toujours aux attentes sociales lorsqu’elle construit son image.

Elise Müller :Encore une fois, ces études proposent des interprétations du tatouage contemporain sur le continent nord-américain. Je n’ai pas eu la chance d’aller aux USA pour mener des interviews. Mais j’espère que ça viendra ! Quoi qu’il en soit, je pense qu’il est encore assez rare – chez nous, en tout cas – de se faire tatouer des motifs « choquants » lorsqu’on est une femme. Je crois qu’il demeure, malgré tout, une forme de « norme » dans le tatouage féminin. Et aussi une norme dans le tatouage masculin !

En gros, on verra rarement un homme se faire tatouer un papillon, par exemple. Ou bien une femme se faire tatouer une tête de mort bien gore ! Mais les choses ne sont pas aussi rigides. Il y a presque autant de pratiques du tatouage que de tatoués !! Cette étude s’appuie sur des « statistiques ». Mais ne constitue pas un état des lieux exhaustif.

Peut-être est-ce un hasard (ce que je ne crois pas), mais les nombreuses tatouées que j’ai rencontrées m’ont toute dit que leur(s) tatouage(s) rehaussai(en)t leur féminité, ou leur caractère « sexy », ou bien participai(en)t à ce qu’elles le trouvent beau. Bien entendu, il ne s’agit pas de la seule motivation ! Mais je crois que les a priori autour du tatouage(et, plus largement, autour du corps féminin !!) constituent encore une limite dans le choix des motifs.

A.B. : Comment as-tu sélectionné les témoignages ? Est-ce que tu les as tous retenus ?

Elise Müller : J’ai d’abord diffusé très largement (par mail, dans la rue, dans les studios de tatouage, sur la plage, par le biais de mon réseau…) une sorte de questionnaire qui posait des questions semi-ouvertes. Ensuite, en fonction des réponses, j’ai mis en évidence une première typologie. Puisque je travaillais alors uniquement sur les tatouages « ethniques » (ce qui était précisé sur le questionnaire).

Je n’ai pas pu, à ce moment-là, approfondir ceux qui s’éloignaient trop de mon sujet d’étude. À l’issue de ce « tri », j’ai rencontré une cinquantaine de tatoués pour des entretiens en face à face. Dans le livre, tous les témoignages recueillis ne sont pas exploités (car le sujet est différent). À l’inverse, il contient d’autres témoignages recueillis après la thèse.

J’ai adapté mes questions à ce que la personne voulait dire sur ses tatouages, car les angles de réflexion ne sont pas les mêmes pour tous.

A.B. : As-tu planifié des questions spécifiques pour chacun des entretiens ?

Elise Müller : À chaque fois, ma grille d’entretien était élaborée en fonction des réponses de la personne au questionnaire. Pour moi, il s’agissait vraiment de me mettre à l’écoute du récit personnel. Or, tout le monde est différent ! Donc il n’y a pas eu deux entretiens qui se soient déroulés de la même façon… C’est ce qui était d’autant plus passionnant !

Je n’ai jamais forcé personne à se livrer au-delà de ce qu’il souhaitait. J’ai adapté mes questions à ce que la personne voulait dire sur ses tatouages, car les angles de réflexion ne sont pas les mêmes pour tous. À chaque fois, je me remettais dans la peau d’une néophyte et je partais à la découverte d’un tatoué unique !

A.B. : J’ai été déstabilisé par cette citation de Richard Schusterman « un moi unifié n’est pas un moi uniforme, mais il ne peut pas être non plus la collection désordonnée de quasi-moi qui se bousculent dans la machine humaine ».  Peux-tu en expliquer le sens ?

Elise Müller : Pour moi, cela signifie qu’il est possible de se sentir bien dans sa peau, entier, sans être aussi parfaitement et indiscutablement cohérent qu’une machine ou qu’une architecture. Il est impossible de décrire quelqu’un avec une parfaite exactitude : on est tous constitués de plein de facettes. Ce qui ne signifie pas non plus que nous soyons schizophrènes !

Ce sont ces multiples facettes qui font de nous un individu unique. En gros, nul d’entre nous n’est totalement prévisible ou totalement d’humeur égale d’un jour à l’autre. Tout cela fait partie de la personnalité. Impossible à décrire précisément parce que finalement variable, mais pourtant reconnaissable. Être soi, c’est être à la fois un et multiple, mais pas seulement un ni seulement multiple…

Mais peut-être est-ce encore moins clair à présent que j’ai tenté de le formuler différemment ?!

Les échanges ont été très riches, toutes les questions pertinentes. Je n’ai pas toujours eu cette chance ! J’apprécie vraiment ces moments, car, bien évidemment, ma recherche ne s’achèvera jamais !

A.B. : Dans ton texte, tu abordes l’idée d’une relation particulière entre la personne et son tatoueur. As-tu pu le confirmer dans chacun des témoignages ?

Elise Müller :Non, pas à chaque fois. Il y a des gens qui se tatouent uniquement pour avoir un tatouage, si on peut dire ça comme ça. Mais chez la plupart de ceux que je nomme dans cet ouvrage « porteurs d’encres », c’est-à-dire ceux qui attribuent à leur tatouage une signification forte (aussi bien à travers le motif que l’acte lui-même), cette relation spéciale est recherchée, même quand elle ne dure que le temps d’un tatouage.

Lorsqu’on choisit un tatoueur, on lui confie son corps ! Cela exige une confiance absolue car il n’a pas droit à l’erreur ! Beaucoup de tatoués m’ont décrit leur tatoueur comme très charismatique. Selon moi, il se passe quelque chose d’extraordinaire au moment du tatouage qui fait que le tatoueur endosse un rôle inédit, en particulier au moment du premier. Certains parlent de chaman, d’autres de « passeur », car il donne, dans certains cas, accès à une autre dimension de soi.

En revanche, je ne pense pas qu’on puisse comparer un tatoueur à un psy. Pas plus qu’un coiffeur, en tout cas ! Mais il est vrai que le tatoueur nous voit exposé à la douleur, et donc affaibli, état qu’on tente en général de cacher aux inconnus. Cela aussi lui confère une place particulière.

Ce que j’ai lu, en revanche, c’est que lorsque la douleur est ressentie, le corps sécrète des endorphines en quantité limitée. On dit qu’au-delà de 4 heures, leur effet s’estompe.

A.B. : Tu dis « Cette forme de plaisir ressenti est assez difficile à expliquer, d’autant qu’elle est liée à une douleur que notre société tente d’éviter par tous les moyens. » As-tu étudié la question des endorphines d’un point de vue scientifique ?

Elise Müller : Je n’ai pas étudié la question de près car je me suis intéressée à la douleur d’un point de vue anthropologique et non physique. Ce que j’ai lu, en revanche, c’est que lorsque la douleur est ressentie, le corps sécrète des endorphines en quantité limitée. On dit qu’au-delà de 4 heures, leur effet s’estompe. C’est la raison pour laquelle les séances de tatouage ne durent généralement pas plus longtemps. Mais sauf anomalie, je crois que le cerveau est capable de sécréter de nouvelles endorphines à chaque fois que nous en avons besoin.

A.B. : Comment s’est déroulée la conférence de la bibliothèque Faidherbe ?

Elise Müller :C’était un excellent moment. Les échanges ont été très riches, toutes les questions pertinentes. Je n’ai pas toujours eu cette chance ! J’apprécie vraiment ces moments car, bien évidemment, ma recherche ne s’achèvera jamais ! Et, à chaque fois, j’apprends de nouvelles choses sur ce beau sujet qui me passionne ! Et je suis très heureuse de pouvoir participer à briser des stéréotypes qui n’ont plus lieu d’être. Alors oui, partante pour continuer, bien entendu !

Et je suis très heureuse de pouvoir participer à briser des stéréotypes qui n’ont plus lieu d’être. Alors oui, partante pour continuer, bien entendu !

A.B. : As-tu quelque chose à ajouter ?

Elise Müller : Oui ! Un immense merci à toi pour l’intérêt que tu portes à mon travail ! Et puis un autre pour ta collaboration à la conférence de la bibliothèque Faidherbe. Je suis très fière d’avoir partagé ce moment avec toi ! Et très heureuse de constater que nos points de vue sur le sujet sont assez proches. Le tatouage a encore de très belles heures devant lui !

Une anthropologie du tatouage contemporain

  • Broché: 176 pages
  • Editeur : Editions L’Harmattan (1 février 2013)
  • Collection : Des hauts & Débats
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2343000433
  • ISBN-13: 978-2343000435

Alexandra Bay

+++ Auteure de LOVE, TATTOOS & FAMILY, (ISBN : 2916753214) +++ Co-Fondatrice de FREE HANDS FANZINE +++ TATTOW STORIES +++

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